Et par piété familiale, permettez-moi d’ajouter la biographie de mon père
ESCALLIER Emile (1906-1985)
Avocat au Barreau de Gap puis de Grenoble, il eut, sa vie durant, une riche activité littéraire, il anima pendant trente six ans l’Association des Ecrivains Dauphinois, l’Académie Delphinale dont il fut le président à deux reprises. Membre de la Société d’Etudes des Hautes-Alpes depuis 1930, il en assuma la présidence de 1966 à son décès. Ecrivain, poète, féru d’histoire, il était profondément attaché à « son cher pays » gavot, qu’il n’a cessé de chanter et juste retour des choses, il a marqué de son empreinte forte « sa première patrie » ou sa « patrie immédiate », belles expressions qu’il aimait à utiliser. Son œuvre est vaste, autant que variée. Par sa rigueur, sa clarté, son style enlevé, il a su faire partager son enthousiasme pour les nombreux sujets qu’il a traités. Que retenir ? Le pays gavot et son folklore, bien sûr ! La Bâtie-Neuve : le village natal, Embrun, la vénérable métropole, Serre-Ponçon le miracle de l’homme, mais aussi les enfants de ce haut pays, le plus grand : le champsaurin LESDIGUIERES, dernier connétable de France, l’Embrunais JACQUES JACQUES, poète du XVIIe siècle, le Briançonnais ORONCE FINE, savant mathématicien du XVIIe siècle… et Marie BRENIER, morte à 93 ans, doyenne de la Bâtie-Neuve, inhumée à Saint-Pancrace le dimanche des brandons 1944, emportant avec elle la dernière coiffe bastidonne…